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▷ Comment rendre vos réunions plus productives ?

Saviez-vous que le nombre de réunion a augmenté de 117 % l’année dernière ?

Et ce, grâce au passage au virtuel de la majorité des industries. Bien que cela ne soit pas une mauvaise chose en soi, il est évident que certaines de ces réunions étaient et sont improductives.

Par leur fréquence, les réunions à distance ont ouvert la porte à un monde de temps inefficace. Tout cela parce qu’il est plus facile et plus rapide que jamais d’organiser une réunion… 

Après tout, il ne s’agit que d’un appel vidéo, non ? Pour éviter de vous retrouver soudainement complètement épuisé après plusieurs réunions avant même votre pause déjeuner, vous retrouverez ci-dessous mes conseils pour rendre vos réunions  plus productives. 

Les réunions improductives sont très animées 

Bien souvent, les réunion improductives sont animées de débats sans intérêts et de faux problème. Trop de concentration sur des détails inutiles qui concernent peut-être 2 personnes sur 15 dans la salle. Personne n’a vraiment envie d’être là et de réellement traiter le coeur du sujet. D’un autre côté, les réunions les plus productives comportent peu d’éléments, mais des éléments cruciaux :

  • Elles sont juste assez longues pour discuter des problèmes ou des idées
  • Les organisateurs savent que personne n’aime vraiment les réunions, et gardent cela à l’esprit lorsqu’ils fixent les heures et les dates
  • Notre temps est respecté et valorisé
  • Seules les personnes nécessaires sont présentes
  • Tout le monde est engagés lors de la réunion
  • La réunion a un but et un objectif clairs

Nous avons tendance à surestimer l’importance des réunions alors qu’en réalité, tout ce dont vous avez besoin, c’est d’un objectif clair, des bons acteurs, d’une liste de points à aborder et, à la fin, d’une idée sur la façon d’avancer.  Sans ces éléments, vous auriez obtenu le même effet avec une simple pause déjeuner, au lieu d’une réunion prolongée.

Les éléments d’une réunion productive

Nous allons décomposer les éléments cités précédemment qui caractérisent une réunion productive et réussie.  Une réunion, c’est un peu comme conseils universels de taille réduite que vous pouvez ensuite adapter à votre secteur d’activité, que vous gériez un groupe d’ingénieur, des ouvriers du bâtiment ou que vous enseigniez à l’école. N’organisez une réunion que lorsque le problème ne peut pas se régler par un simple appel ou email.

« La plupart des réunions sont trop longues, trop ennuyeuses, trop improductives – et font trop partie de la vie de l’entreprise pour être abandonnées. » – Lois Wyse, auteur, directrice de publicité

La plupart des secteurs d’activité ont pris l’habitude d’organiser des réunions pour tout et n’importe quoi et c’est généralement dû à la crainte de ne pas faire passer le message souhaité. 

La tenue d’une réunion offre une certaine sécurité, car tout le monde aura accès à toutes les informations nécessaires (sauf les personnes qui n’écoutent pas).  Mais en même temps, ces réunions sont devenues un véritable fouillis d’informations qui les rendent finalement inefficace.

Pour lutter contre ce phénomène, évaluez toujours si ce que vous avez à dire, à discuter ou à demander nécessite ou non une réunion. 

Voici quelques questions pour vous aider à décider si vous devez ou non faire une réunion :
✅ S’agit-il d’un problème qui nécessite une solution rapide, une séance de remue-méninges ou une mobilisation générale ?
✅ Dans quelle mesure le problème affecte-t-il le reste de l’entreprise ?
✅ De combien de personnes ai-je besoin, de manière réaliste, pour résoudre ce problème ?
✅ Puis-je formuler le sujet de manière plus précise, afin que nous trouvions la solution plus rapidement ?
✅ Quel est le résultat souhaité ? Quelle est l’intention et l’énergie que je veux véhiculer ?
✅ Ce résultat est-il plus important que le travail que toutes les personnes concernées effectuent en ce moment ?
✅ Ai-je suffisamment de temps pour me préparer ?

Apprenez à utiliser judicieusement chaque minute d’une réunion.

Bien que nous considérions qu’il s’agit d’une pratique oubliée depuis longtemps à l’école primaire et au lycée, faire une visualisation de vos réunions avant le moment venu peut être extrêmement bénéfique à la réunion qui va suivre.

N’invitez que les personnes nécessaires à vos réunions

« Tout comité un tant soit peu utile est composé de personnes qui sont trop occupées pour vouloir y siéger une seconde de plus que nécessaire. » – Katharine Whitehorn, journaliste et présentatrice radio britannique.

Lorsque vous organisez une réunion, ne prenez en compte que les personnes qui sont directement liées au sujet.  Si vous faites un tour d’horizon du projet, vous n’avez peut-être besoin que des chefs d’équipe, car ils peuvent relayer les informations à leurs équipes par la suite.  Faire appel à des personnes qui n’ont qu’un lien indirect avec le sujet présente plusieurs inconvénients :

  • Ils ont rarement quelque chose de significatif à apporter ;
  • Leur temps et leur énergie pourraient être mieux utilisés ailleurs pendant ce temps ;
  • Selon leur personnalité, ils peuvent distraire la réunion ;
  • Ils peuvent se sentir contraints de prêter attention à des informations qui ne les concernent pas vraiment, ce qui les déstabilise et ajoute au stress.

Lorsque vous décidez du type de réunion que vous allez organiser, dressez une liste des personnes qui sont absolument nécessaires (en raison de leurs commentaires, de leur rôle ou de leur influence directe sur les questions en jeu). Toutes les autres peuvent recevoir un compte rendu si besoin.

Rendez l’ordre du jour de la réunion fonctionnel

« Vous organisez une réunion pour prendre une décision, pas pour décider de la question ». – Bill Gates, cofondateur de Microsoft

Chaque fois qu’une réunion concerne la fonctionnalité et la productivité, je vous conseille de faire un bon ordre du jour et de vous y tenir. Sans cela, vous aurez une série de conversations qui ne mèneront nulle part !

Pour établir un ordre du jour qui fonctionne bien, qui passe d’un sujet à l’autre et qui laisse suffisamment d’espace pour une discussion, vous devez cocher quelques cases :

✅ Formulez chaque sujet comme une question, plutôt que comme une vague idée ;

(ex.  » Comment pouvons-nous améliorer les ventes trimestrielles de 15 % ?  » au lieu de  » Aperçu des statistiques trimestrielles « ).
✅ Placez les sujets importants en premier ;
(les gens perdent leur concentration au fur et à mesure que la réunion se prolonge, et vous avez besoin de toute leur attention).

✅ Faites en sorte que les introductions soient courtes (cela inclut les formalités et le fait de « briser la glace ») ;

✅ Préparez des questions, au cas où les participants n’en poseraient pas ;

✅ Limitez les discussions à 5 ou 10 minutes maximum ;

✅ Terminez les réunions par un résumé, en répétant ce qui a été convenu en des points très courts.

N’hésitez pas à prendre du temps pour rendre l’ordre du jour aussi efficace que possible.

Lorsqu’il est fait correctement, c’est un cadre solide sur lequel vous pouvez vous appuyer. Vous minimisez les risques que la réunion déraille, qu’elle dure trop longtemps ou que tout le monde s’endorme.

Savoir comment diriger une réunion productive

« Un comité est un cul-de-sac dans lequel les idées sont attirées, puis tranquillement étranglées. » – Barnett Cocks

L’une des pires choses qui puisse arriver à une réunion est de perdre le contrôle de la conversation. En l’absence d’un encadrement adéquat, les participants peuvent s’emparer du sujet et l’exploiter à fond, prendre des chemins détournés et faire dérailler toute la réunion.

Ce genre d’événement est bon à petites doses, car, lorsqu’il est entre de bonnes mains, un désordre créatif peut faire naître de nouvelles idées. Certains pourraient poser des questions auxquelles vous n’auriez peut-être pas pensé, ou trouver de l’inspiration. Cependant, en tant qu’organisateur de réunion, vous devez toujours orienter la conversation pour qu’elle soit aussi utile que possible pour toutes les personnes impliquées. 

👉 Sinon, ce n’est qu’une perte de temps.

Positionnez-vous comme une figure d’autorité en menant le dialogue avec les bonnes questions, en écoutant les gens et en les laissant parler, mais en faisant attention aux moments où il faut les arrêter. 

Pour que la réunion soit productive, votre rôle est de savoir stopper des discussions inutiles.  Vous devez être robuste et tenir le temps qui vous est attribué à votre réunion.

Nommez les différents types de réunions

« Si vous deviez identifier, en un mot, la raison pour laquelle la race humaine n’a pas atteint, et n’atteindra jamais, son plein potentiel, ce mot serait ‘réunions' ». – Dave Barry, auteur, ancien chroniqueur humoristique du Miami Herald.

Elise Keith, auteur de « Where the Action Is : The Meetings That Make or Break Your Organization », a écrit un article sur ce qui fait une réunion efficace. 

Le conseil principale est :

👉  Ne plus appeler les réunions par leur nom, mais donner à chaque type de réunion un nom spécifique qui la décrit parfaitement.

Pourquoi ? Lorsque quelqu’un vous convoque pour une « réunion sur le nouveau projet », pouvez-vous immédiatement dire de quoi il s’agira ? Ou qui est invité, et combien de temps elle va durer ?

Non. En revanche, si l’on vous convoque pour un « briefing sur l’avancement du projet », ces trois mots peuvent à eux seuls vous apporter une foule d’informations.

Par exemple : vous saurez immédiatement qu’elle s’adresse aux chefs d’équipe et aux managers, que vous devrez préparer un bref rapport d’avancement et qu’elle dure généralement environ 45 minutes.

📍Pensez au développement agile et à l’invention des réunions de type : « stand up ». 

Il s’agit d’une réunion de 10 à 15 minutes pendant laquelle chacun des participants exprime en une phrase ou deux ce qu’il va faire pour la journée, ou la semaine et ce qu’il a accomplit.

Notez les types de réunions que vous organisez habituellement, puis voyez quels noms vous pouvez leur donner afin que les participants puissent immédiatement savoir à quoi s’attendre.  Cela permet de résoudre de nombreux malentendus et d’établir des attentes claires.

Tirez les leçons des réunions précédentes et construisez sur elles

Prenez des notes pendant et après les réunions, même si vous ne notez qu’un mot ou une phrase. Notez les questions qui étaient redondantes, observez comment les gens ont réagi à votre présentation et notez tout ce qui, dans votre agenda, a donné des résultats positifs ou négatifs. 

Faites attention à ce qui a marché et à ce qui n’a pas marché. 

Peut-être que les sujets n’étaient pas assez clairs, ou que l’orientation de vos sujets n’était pas assez fluide. Il s’agit simplement de vous assurer que vous ne ferez pas deux fois les mêmes erreurs.

La conscience de soi est particulièrement utile lors des réunions, notamment parce qu’elle vous désigne comme un orateur désireux de s’améliorer.

Demandez des feedbacks à vos collègues. Cela vous permet de vous améliorer, mais aussi d’engager les personnes présentes à vos réunions.

En résumé

Les réunions ne doivent pas être le fléau du lieu de travail.  Après tout, leur objectif principal est de rassembler les personnes concernées pour résoudre un problème ou proposer des idées. 

Donc, tant que vous préparez un ordre du jour qui décrit clairement ce que vous voulez atteindre, que vous demandez une contribution spécifique et que vous dirigez les conversations et les commentaires, vous aurez une réunion productive et réussie.

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▷ Comment arrêter la procrastination sans supprimer Netflix ! 10 tactiques simples et efficaces

▷ Comment arrêter la procrastination sans supprimer Netflix ! 10 tactiques simples et efficaces

La procrastination … Un vaste sujet ! 

Il y a quelques années, on n’entendait pas beaucoup parler de procrastination. 

Ce n’est que depuis l’utilisation massive des réseaux sociaux, de Netflix and co que l’on est sujet à la procrastination.

Découvrez dans cet article pourquoi est-ce que vous procrastinez et surtout, quelles sont les 10 tactiques pour vous aider à éviter de procrastiner ! 

Pourquoi vous procrastinez ?

Avant de plonger dans les tactiques pour arrêter de procrastiner, vous devez savoir pourquoi vous procrastinez.

Selon Pychyl, la procrastination est fondamentalement une réaction viscérale et émotionnelle à ce que vous avez à faire.

Lorsque vous vous mettez la pression pour accomplir certaines tâches, vous « avez cette forte réaction à la tâche à accomplir. L’histoire de la procrastination commence donc là, avec ce que les psychologues appellent l’aversion à la tâche ». 

Plus une tâche vous inspire de l’aversion, plus vous y résisterez et plus vous serez susceptible de procrastiner dessus. Pychyl, dans ses recherches, a identifié un certain nombre de caractéristiques de la tâche qui est le plus souvent procrastiné. 

Les tâches que l’on procrastine ont tendance à nous faire sentir :

  • L’ennuie
  • La frustration
  • La difficulté
  • Le manque de sens personnel et de récompenses intrinsèque
  • L’ambiguïté (vous ne savez pas comment faire)
  • La déstructuration 

Plus vous manifestez d’émotions négatives à l’égard d’une tâche, plus vous êtes susceptible de la procrastiner.

Comme l’écrit Tim Pychyl dans son article intitulé « Solving the Procrastination Puzzle » : 

« La question clé est que pour les procrastinateurs chroniques, la réparation de l’humeur à court terme a la priorité. Les procrastinateurs chroniques veulent éliminer l’humeur ou les émotions négatives maintenant, et cèdent donc pour se sentir bien. Ils cèdent à l’impulsion de remettre la tâche à plus tard. Ensuite, lorsqu’ils ne sont pas confrontés à la tâche, ils se sentent mieux ».

Hélas, s’il existait un remède magique pour arrêter de procrastiner, tous les maitres du développement personnel le vendrait à million ! 

Mais même s’il n’existe pas de remède, il existe de nombreuses tactiques que vous pouvez utiliser pour arrêter de procrastiner et accomplir davantage de choses.

1. Inverser les caractéristiques d’une tâche pour la rendre moins aversive.

Les tâches qui suscitent l’aversion sont généralement ennuyeuses, frustrantes, difficiles, dénuées de sens, ambiguës et non structurées. 

En déterminant exactement ce qui rend une tâche aversive pour vous, vous pouvez prendre ces caractéristiques et les retourner pour rendre la tâche plus attrayante.

Une tâche qui est ennuyeuse à partir du moment où vous vous dites que toute autre activité serait plus intéressante que ce que vous avez à faire. 

L’idée est de faire un petit jeu ! Comment rendre cette tâche plus amusante ? Plus attrayante ? 

Vous pouvez jouer à un jeu du type : 

  • Combien de ces tâches pourrais-je accomplir en 20 minutes ?

Poussez-vous à faire une certaine compétition avec vous-même, et tout d’un coup, vous rendez la chose intéressante, beaucoup moins ennuyeuse et frustrante par la même occasion.

De même, en rendant les tâches moins difficiles, moins significatives, moins ambiguës et moins structurées, vous pouvez modeler ce que vous avez à faire pour que ce soit plus désirable pour vous. Lorsque vous remarquez que vous procrastinez, utilisez votre procrastination comme un déclencheur pour examiner les caractéristiques d’une tâche et réfléchir à ce que vous devriez changer.

C’est un changement de mindset qui doit s’opérer ! Vous êtes en constante amélioration 😊

2. Connaître les façons dont votre cerveau réagit à la «  dissonance cognitive ».

Lorsque vous vous rendez compte que vous devriez faire quelque chose, mais que vous ne le faites pas (les psychologues appellent cette séparation entre vos actions et vos croyances la dissonance cognitive), vous pouvez réagir de plusieurs manières pour vous sentir mieux dans votre peau.

Il y a un certain nombre de réactions improductives que les gens ont lorsqu’ils procrastinent. 

Pychyl à identifié 5 réactions typiques de la procrastination : 

  1. Se distraire et penser à d’autres choses
  2. Oublier ce que l’on a à faire, que ce soit activement ou passivement (généralement pour des tâches sans importance).
  3. Minimiser l’importance de ce que vous devez faire.
  4. Nier toute responsabilité pour se distancer de ce que l’on doit faire.
  5. Rechercher de nouvelles informations qui soutiennent votre procrastination (par exemple, lorsque vous vous dites que vous avez besoin de plus d’informations avant de commencer quelque chose).

Bien sûr, la meilleure réponse possible à la dissonance cognitive est de changer votre comportement et de commencer à travailler sur ce que vous remettez à plus tard, mais c’est souvent plus facile à dire qu’à faire.

Pour repousser ces préjugés, il est essentiel de les reconnaître. 

Ensuite, dressez la liste des choses que vous dites ou faites couramment pour justifier votre procrastination. 

Utilisez ces préjugés comme des éléments déclencheurs vous indiquant que vous devez réagir différemment à votre comportement habituel.

3. Limitez le temps que vous passez sur quelque chose

L’une de mes tactiques favorites consiste à limiter le temps que l’on passe sur quelque chose. 

En limitant le temps que vous consacrez à une tâche, vous la rendez :

– Plus amusante
– Plus structurée
– Moins frustrante et difficile

Cette idée présente également d’énormes avantages en termes de productivité. Lorsque vous limitez le temps que vous consacrez à quelque chose au lieu de consacrer plus de temps au problème, vous vous obligez à déployer  plus d’énergie en moins de temps pour y parvenir, ce qui vous rendra beaucoup plus productif.

Par exemple, vous pouvez vous donner 20 minutes pour répondre à un mail que vous procrastinez depuis 2 semaines. Au bout des 20 minutes vous êtes certain d’avoir avancé dessus et peut-être même terminé la tâche ! 

Avalez le crapaud 😊
Je vous recommande d’utiliser la méthode du Time blocking pour gérer vos tâches.

==> J’ai écrit un article complet sur la méthode juste ici.

4. Soyez gentil avec vous-même

Lorsque vous procrastinez, le discours négatif que vous avez en vous peut vous casser le moral, ce qui est totalement contre-productif.

D’après David Allen, 80% des pensées que vous vous dites dans votre tête sont négatives. Et il est assez difficile de procrastiner sans se tromper soi-même.

La raison pour laquelle vous vous trompez vous-même lorsque vous procrastinez est simple : 

Au même moment, vous savez que vous devriez faire quelque chose, mais une autre partie de vous est tout à fait consciente que vous ne le faites pas réellement. Dans ces moments, vous inventez une histoire pour expliquer pourquoi vous ne faites pas cette chose. (Il s’agit de la dissonance cognitive dont j’ai parlé dans le point n° 2.) 

Soyez attentif à la gentillesse que vous vous portez à vous-même et faites attention aux moments où vous essayez de vous duper.

Nous sommes tous des Hommes avec nos forces et nos faiblesses. Il faut les accepter et essayer de limiter nos moments de faiblesse. 

5. Commencez tout simplement

En règle générale, les gens surestiment la motivation dont ils ont besoin pour faire quelque chose. 

Il suffit généralement d’être suffisamment motivé pour commencer non ?

Par exemple :

  • Pour faire du sport : vous n’avez pas besoin d’être motivé pendant une heure entière pour terminer une séance d’entraînement ; vous devez simplement être motivé pendant les 10 minutes qu’il vous faut pour commencer votre entrainement.
  • Pour nettoyer votre sous-sol, vous n’avez pas besoin d’être motivé pendant tout l’après-midi ; vous devez juste être motivé pendant les cinq minutes qu’il vous faut pour passer de ce que vous faites maintenant à la tâche que vous voulez commencer.
  • Pour aller nager dans une piscine froide, vous n’avez pas besoin d’être motivé pendant toute la durée de votre baignade ; vous devez juste être motivé pendant les 30 secondes qu’il vous faut pour vous jeter à l’eau et commencer à nager.

L’une des plus grandes recommandations de Tim est de simplement se lancer. « Une fois que nous commençons une tâche, elle est rarement aussi mauvaise que nous le pensons. 

« En fait, une fois que vous avez commencé quelque chose, vos attributions de la tâche changent », et ce que vous pensez de vous-même change aussi.

Tim a donné un bon conseil dans son livre : Lorsque vous vous surprenez à penser des choses comme :

  •  » j’aurai plus envie de faire ça demain »
  •  » je travaille mieux sous pression »
  •  » il reste beaucoup de temps »
  •  » je peux faire ça en quelques heures ce soir »

Faites en sorte que ce soit un drapeau ou un signal ou un stimulus pour indiquer que vous êtes sur le point de retarder inutilement la tâche, et faites en sorte que ce soit aussi le stimulus pour simplement commencer.

arreter procrastination

6. Énumérez les coûts de la procrastination

Les coûts de la procrastination peuvent être énormes.  Comme le dit Tim dans son livre,  » lorsque nous remettons à plus tard l’atteinte de nos objectifs, nous remettons en fait notre vie à plus tard « . 

La procrastination, c’est le concept même de remettre des choses à plus tard. C’est nous en tant qu’humain qui avons des réactions émotionnelles à ce que l’on doit faire et qu’on ne souhaite pas faire.

→ Pour désactiver l’émotion, il faut activer le rationnel. Cela signifie que vous devez identifier de manière rationnelle les coûts que peut avoir votre procrastination sur votre vie et ainsi en sortir. 

Dans son livre, Tim recommande de dresser une liste des tâches que vous remettez à plus tard, puis de pour chacune de ces tâches, de noter comment votre procrastination vous a affecté en termes de bonheur, de stress, de santé, de finances, de relations, etc. 

Vous pouvez même en discuter avec un confident ou une personne importante dans votre vie qui vous connaît bien.

7. Devenir le meilleur ami de ton futur toi

Selon Pychyl, nous ne sommes « pas très doués pour prédire ce que nous ressentirons à l’avenir. Nous sommes excessivement optimistes, et notre optimisme s’effondre lorsque le lendemain arrive. 

C’est vrai, vous n’avez jamais dressé une liste de tâche dans votre tête pour la journée du lendemain ?Et se fameux lendemain, est-ce que vous avez réellement exécuter tout ce que vous vous étiez fixé la veille ? 

Lorsque notre humeur se dégrade, nous finissons par céder pour nous sentir bien. Nous procrastinons. ”

Des recherches ont montré que nous avons tendance à traiter notre futur moi comme un parfait étranger, et selon Pychyl, c’est pourquoi nous « donnons à notre futur moi le même genre de charge que nous donnerions à un étranger ».

La solution à cela ? Devenir le meilleur ami de son futur toi. Voici quelques-unes de mes méthodes :

  1. Créez un souvenir du futur. Il est intéressant de noter que des recherches ont montré que pour retarder la gratification, il suffit d’imaginer son avenir. C’est facile à faire – par exemple, si vous hésitez entre rédiger un rapport de travail aujourd’hui ou la semaine prochaine, créez un souvenir futur en imaginant tout ce que vous pourrez faire la semaine prochaine si vous commencez le rapport maintenant. 
  1. Imaginez votre futur vous. Des recherches ont montré qu’il suffit de s’imaginer dans le futur pour augmenter la continuité de son soi. Plus le futur est vivant, mieux c’est.
  1. Envoyez un e-mail à votre futur vous. Sérieusement, faites-le. FutureMe.org vous permet de vous envoyer un e-mail à vous-même dans le futur à une date que vous spécifiez. Un excellent moyen de combler le fossé entre votre moi actuel et votre moi futur est de dire à votre moi futur comment vos actions actuelles le rendront meilleur.

8. Déconnectez-vous d’Internet lorsque vous devez faire quelque chose.

Il est intéressant de noter que, même si son livre ne compte que dix chapitres, Pychyl consacre un chapitre entier à l’importance de se déconnecter d’Internet lorsque vous avez quelque chose d’important à faire. 

En fait, l’une des études de Pychyl a révélé que 47 % du temps que les gens passent en ligne est consacré à la procrastination, ce que Pychyl qualifie « d’estimation prudente » puisque cette étude a été menée avant que les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter ne deviennent populaires. « Il ne fait aucun doute que nos meilleurs outils de productivité – les technologies informatiques – sont potentiellement aussi l’un de nos plus grands gaspilleurs de temps. ”

Si vous ne voulez pas procrastiner inutilement, il n’y a rien de plus facile que de mettre son téléphone sur avion et de retirer toutes les sources de distractions dont celui-ci est doté. De même, éviter d’utiliser votre ordinateur comme vous utilisez votre téléphone. Si vous associez votre ordinateur au temps de travail, ce sera plus facile de ne pas se rendre sur les réseaux sociaux.

9. Formulez votre Intention de passage à l’action

Les tâches qui ne sont pas clairement définies sont ambiguës et souvent déstructurées, ce qui vous rend beaucoup plus susceptible de procrastiner avec elles. Le remède ? Formulez des intentions de mise en œuvre pour ces tâches.

Pour savoir ce que vous avez à faire, vous devez rendre vos tâches plus concrètes. Réfléchissez donc au moment de l’exécuter, au lieu et à la manière dont vous allez vous y prendre. C’est ce qu’on appelle les intentions de mise en œuvre. 

Passer d’intentions d’objectifs larges à des intentions de mise en œuvre spécifiques. Il s’agit donc d’une technique cognitive, où vous allez réfléchir : « Que vais-je faire quand ? « 

10. Utilisez la procrastination comme un signe que vous devriez chercher un travail plus intéressant.

Lorsqu’on procrastine, comme vu précédemment, c’est qu’on n’a pas l’envie nécéssaire à la réalisation d’une tâche. Si vous mettez tout en place pour limiter la procrastination mais que vous ne parvenez pas à vous y mettre, c’est qu’il faut commencer à se poser d’autres questions. 

Interrogez vous sur vos activité, votre travail et demandez-vous si ce n’est pas l’environnement général dans lequel vous évoluez qui ne vous convient plus ? 

Nous sommes naturellement plus motivé à faire quelque chose quand cette chose nous intéresse ou qu’on aime ce que l’on fait dans la vie. Si vous avez envie de remettre à plus tard chacune de vos tâches, faites un point sur ce que vous voulez vraiment. 

Votre travail, votre environnement ne sont peut-être plus en adéquation avec vos envies, vos objectifs ou vos ambitions de vie ? 

En somme, il y a dans chaque emploi des tâches qui vous répugneront, mais si vous vous retrouvez constamment à procrastiner parce que votre travail vous répugne, il y a peut-être d’autres emplois qui correspondent mieux à vos passions et dans lesquels vous serez beaucoup plus motivé et productif.

Si vous avez apprécié cet article, je vous invite à découvrir mes autres articles 😊 Lire plus.

Source : http://www.procrastination.ca/

▷ The one thing, ou comment faire plus avec moins !

▷ The one thing, ou comment faire plus avec moins !

The one thing de Garry Keller et Jay Papasan. 

Un livre passionnant qui permet de mettre en évidence ce qui est essentiel. 

Nous cherchons tous à en faire toujours plus. Devenir plus productif, atteindre plus d’objectif, plus de résultat, participer à plus d’évènements…

Plus, toujours plus.

Au bout du compte, on divise notre temps, notre énergie et notre attention. 

Il y a de quoi s’y perdre et surtout à devenir inefficace au point de perdre de vue l’essentiel. 

Pour réussir à reprendre le contrôle de sa vie, vous devez vous concentrer sur une seule chose. 

Dans cet article, je vais vous partager mes notes du livre The one thing de Garry Keller.

Vous allez découvrir pourquoi en faire moins permet d’en faire plus.

« Less is more » 

La nécessité de trouver votre One thing

Vous devez faire moins de choses pour plus d’effet au lieu de faire plus de choses avec des effets secondaires. 

Trouver la chose dont vous voulez faire votre priorité est probablement ce qu’il y a de plus difficile et pourtant la plus utile que vous puissiez faire.

Imaginez trouver l’action essentielle qui va vous permettre de faire « effet de levier » sur vos objectifs ? Cela rendrait toutes les autres tâches sans importance n’est-ce pas ?

Si vous ne connaissez pas encore la chose essentielle que vous devez faire, votre seule tâche doit-être de trouver cette chose.  

L’auteur du livre suggère de poser une puissante question pour savoir si oui ou non, vous travaillez sur l’essentiel.

« Quelle est la SEULE chose que je puisse faire, de telle sorte qu’en la faisant, tout le reste devienne plus facile ou inutile ? »

Cette question va vous permettre d’identifier facilement votre ONE thing à accomplir chaque jour. En vous posant cette question, vous gagnez en clarté mentale et vous alignez vos actions avec vos objectifs. 

Au final, vous concentrez vos ressources sur une seule chose qui va vous permettre de décupler vos résultats.

Cette question m’a fait penser à la méthode de Pareto, le principe 80/20 qui dit que 20% des actions menées donnent 80% des résultats. 

J’ai réalisé une vidéo complète sur la méthode de Pareto.

Chaque jour, concentrez-vous sur une action concrète, sur quelque chose qui a du sens et qui vous permettra d’atteindre votre objectif avec moins d’effort.

Pour vous aider, ci-dessous, vous trouverez deux questions que j’utilise personnellement :

  • Quelles sont les deux ou trois choses les plus importantes que je dois faire aujourd’hui ?
  • Quelles sont celles qui, si je les faisais aujourd’hui, feraient toute la différence ?

Poussez vos dominos 

Imaginez que vos objectifs soient des dominos. Chaque domino est plus grand de 50% que celui qui le précède.

Lorsqu’ils sont placés à la verticale, ils sont dotés d’une « énergie stockée ». 

L’énergie se libère quand on les pousse et, plus le domino est grand, plus il a d’énergie.

En poussant le premier domino avec votre petit doigt, vous allez déclencher une chaîne d’énergie.

Alignez 32 dominos où chaque domino est plus grand de 50% que le précédent.

L’énergie, instoppable des dominos, peut faire tomber la tour Eiffel !

The one thing

Il en est de même pour vos objectifs. Chaque jour, posez-vous la question qui va vous permettre de trouver votre One thing et poser vos dominos.

Jours après jour, vous allez faire tomber des montagnes. Concentrez votre énergie sur la tâche essentielle et utilisez l’effet cumulé de vos actions quotidiennes.

Article sur l’effet cumulé. 

Rien n’est plus puissant que la force de la répétition. Le petit domino est la tâche qui va déclencher l’énergie pour avancer dans vos journées.

Et chaque jour vous allez vous rapprocher de vos objectifs. Visez grand, tout en commençant petit.

La discipline de The one thing

Pour beaucoup, la discipline est synonyme de liberté. Une personne disciplinée est capable d’accomplir de grandes choses et mène une vie réussie.

Ce n’est pas totalement vrai. En effet, la discipline est nécessaire à la réussite, mais il ne suffit pas d’être bête et discipliné pour réussir. 

En réalité, vous devez être suffisamment discipliné pour tenir assez longtemps vos comportements à succès jusqu’à ce que cela en devienne une habitude. 

Vous pouvez réussir avec moins de discipline que vous le pensez, pour une simple raison : la réussite, c’est déterminer la chose essentielle à faire, puis la faire. 

Il ne s’agit pas de se dissiper sur tous les fronts et se perdre. Vous devez choisir la bonne habitude et amener suffisamment de discipline pour l’ancrer en vous.

La discipline est la première étape pour se créer des bonnes habitudes. 

La discipline sélective 

Michael Phelps a établi des douzaines de records du monde en natation. C’est typiquement une personne à la discipline « concentrée ». Depuis l’âge de 14 ans jusqu’aux jeux olympiques de Beijing, il s’est entraîné 7 jours sur 7, 365 jours par an. Il s’est dit qu’en s’entraînant aussi les dimanches, il aurait un avantage de 52 jours d’entraînement supplémentaires sur ses adversaires.

Phelps a su canaliser toute son énergie en une discipline, qui avec le temps est devenue une habitude : nager tous les jours. Cet exemple illustre bien le fait d’avoir une discipline sélective et surtout, montre que cela porte ses fruits.

La découverte de votre but est libératrice et donne un sens à la vie. Comme Michael Phelps, trouvez votre but et faites preuve de discipline pour créer une habitude autour de ce but.

C’est une des clés du succès. 

L’objectif est donc de trouver l’unique chose essentielle et de faire preuve de discipline jusqu’à ce que cela devienne une nouvelle habitude.

Bien sûr, vous n’allez pas créer une habitude en 10 jours. 

Garry Keller, indique qu’il faut environ 66 jours pour se créer une habitude.

Si vous voulez vous créer des habitudes éternelles, j’ai écrit un article complet sur le livre Habitudes atomic de James Clear.

En résumé, soyez une personne aux habitudes puissantes, qui font sens pour vous et utilisez une discipline précise pour les développer. Donnez-vous pour chaque habitude, assez de temps pour se créer et s’ancrer.

La volonté pour votre One thing

Est-ce que vous manquez de volonté pour vous mettre en mouvement ?  Ou alors de motivation ?

Vous l’avez sans doute déjà remarqué, on a parfois la volonté nécessaire pour faire ce que l’on avait prévu, d’autre fois, cette même volonté est introuvable !

La volonté est un muscle qui s’épuise au fur et à mesure de nos journées. Nous n’avons pas toujours de la volonté en stock.

Comment travailler votre muscle de volonté ? 

Imaginer que la volonté est comme la batterie de votre téléphone. Chaque matin, vous commencez la journée avec une charge complète. 

Vous avancez dans la journée et chaque fois que vous l’utilisez, vous en avez un peu moins. 

Alors au fur et à mesure que votre barre verte diminue, votre volonté diminue également, et quand vous arrivez dans le rouge, vous n’en avez plus du tout ! Plus on utilise notre volonté, moins nous en avons par la suite. 

Kathleen Vhos l’expliquait ainsi en 2009 : « la volonté, c’est comme l’essence dans votre voiture. Quand vous résistez à quelque chose de tentant, vous en utilisez un peu. Plus vous résistez, plus votre réservoir se vide, jusqu’à ce que vous n’ayez plus de carburant »

Comment faire en sorte que votre volonté soit un atout ? Vous y pensez. Vous y faites attention. Vous la respectez. Vous faites une priorité de faire votre tâche la plus importante de la journée quand votre volonté est à son maximum. 

Ce qui vient diminuer votre volonté :

  • Créer de nouveaux comportements 
  • Filtrer les distractions 
  • Résister à la tentation 
  • Réprimer une émotion 
  • Réprimer une impulsion 
  • Passer des examens/tests 
  • Essayer d’impressionner les autres 
  • Surmonter une peur 
  • Faire quelque chose que vous n’avez pas envie de faire 
  • Choisir les récompenses à long-terme plutôt que les récompenses à court-terme

    “La vie de l’homme dépend de sa volonté ; sans volonté, elle serait abandonnée au hasard.” – Confucius

Quand il s’agit de votre volonté, le timing est la clé. Vous aurez besoin de votre volonté à pleine puissance pour vous assurer de faire LA chose essentielle et ne rien laisser vous distraire.

Donc, si vous voulez tirer le maximum de votre journée, faites votre travail le plus important (vôtre UNIQUE chose) tôt — avant que votre volonté ne s’épuise. 

Autre info, lorsque vous devez faire preuve de volonté, votre corps consomme du glucose. Pour dé­ve­lop­per votre vo­lonté, il est donc pré­fé­rable de man­ger des ali­ments ayant un in­dex gly­cé­mique faible.

Par exemple : la plu­part des lé­gumes, noix, fruits crus (pommes, myr­tilles, et poires), fromage, pois­son, viande, huile d’olive, et tout autre « bon » li­pide.

Réussite

Lorsque l’on pense à la réussite, il y a bien souvent un seul domaine prédominant en fonction des personnes. En effet, des personnes sont carriéristes, d’autres son focalisé sur la famille, la spiritualité leurs finances etc… 

Il est primordial de se demander ce qu’est votre One thing, votre seule et unique chose à faire qui rendrait tout le reste obsolète, mais pas que sur un seul domaine de votre vie. Et encore moins uniquement sur votre travail ou business. 

La réussite d’une personne repose sur les 7 piliers d’une vie, à savoir : 

  1. La santé physique 
  2. La spiritualité
  3. Les finances
  4. Le business
  5. Le travail
  6. Les relations

Vous ne pouvez pas avoir une vie réussie si vous vous concentrez uniquement sur votre travail. 

L’auteur utilise un bel exemple pour illustrer l’importance de d’avoir un équilibre dans tous les domaines de notre vie.

The one thing

Imaginez que vous jonglé avec 5 balles en mains :

Une balle représente la famille, l’autre les amis, l’autre le travail et la dernière votre spiritualité.

Toutes les balles sont en cristal sauf la balle du travail qui est en caoutchouc et qui peut rebondir.

Moralité : Faite attention à vous et vos relations, ne vous privez pas au détriment du travail et surtout ralentissez, posez-vous les bonnes questions pour mieux réussir.

Vous devez savoir ce qui est le plus important pour vous dans chaque domaine de votre vie.

Formulez simplement la Question du One thing en insérant le domaine choisi. Vous pouvez aussi inclure une période de temps comme « dans l’immédiat » ou « cette année », ou « dans cinq ans » ou « un jour ».

Le mythe du multitâche

Le multitâche est un vrai mythe. 

Votre cerveau est incapable de se concentrer sur plusieurs choses à la fois. 

Travailler en multitâche donne l’illusion de travailler sur plusieurs tâches en même temps. En prenant cette habitude, vous pouvez facilement penser que vous avancez vite sur tous les tableaux, mais ce que vous faites réellement, c’est basculer constamment d’une chose à une autre très rapidement tout perdant en efficacité et qualité de travail. 

En faisant du multitâche, vous allez demander beaucoup d’énergie pour passer d’une chose à l’autre et surtout vous avez un résidu d’attention qui va être présent à chaque fois que vous passez d’une tâche à l’autre. 

Il vous faut en moyen 15 minutes pour être totalement concentré dans votre tâche. Alors imaginez si vous basculez d’une tâche à l’autre toutes les 10 minutes … Impossible d’être pleinement concentré et surtout d’être focus sur votre One thing.

▷ Comment allier productivité et télétravail ?

▷ Comment allier productivité et télétravail ?

Comment être performant quand on est en télétravail ? 

De nos jours, il peut être difficile de trouver un équilibre dans cette nouvelle façon de travailler. Et pour cause, ce n’est en aucun cas un travail à domicile « normal ». 

Je vous propose donc de retrouver mes astuces pour réussir à faire du télétravail un moment agréable ! 

Trouvez votre méthode de télétravail « faite maison » 

Effectuez un télétravail de profondeur

Pour commencer, donnez-vous le temps de travailler profondément sur les tâches importantes. Il est difficile de se concentrer avec un esprit occupé. Accordez-vous quelques minutes de plus que d’habitude pour vous consacrer à des tâches importantes qui exigent un degré de concentration plus élevé. Utilisez par exemple la technique du Deep Work pour travailler profondément sur vos tâches. C’est une technique redoutable pour rester focus. 

📍J’ai écrit un article complet pour vous expliquer comment utiliser le Deep work.

Organisez vos journées. 

Faites-vous une liste de choses à faire chaque jour. Rédiger une liste de tâches chaque matin est un moyen simple et efficace d’introduire plus de structure dans votre journée. N’ayez pas trop d’éléments sur votre liste et appliquez un niveau d’urgence à vos tâches. L’objectif étant de toujours commencer par la tâche la plus importante et de finir par les petites tâches qui demandent moins de réflexions. 

Restez calme.

Si vous êtes anxieux, privilégiez des tâches qui ne nécessitent pas une concentration très élevée. Le contexte actuel peut accentuer votre niveau de stress. Le travail à la maison est peut être quelque chose de tout nouveau pour vous. Ajoutez cela le fait de ne plus sortir à part pour faire vos courses et la déprime va doucement s’inviter chez vous. N’hésitez pas à adaptez votre travail en fonction de votre humeur et de ce que vous ressentez. 

Créez une routine adaptée au télétravail

Quand vous n’avez plus à vous préparer pour partir au travail, vous arrêtez d’effectuer tous vos rituels quotidiens. Vous n’avez plus à vous soucier de choisir votre tenue du jour, de vous maquiller, vous coiffer ou vous raser… Il n’est pas nécessaire de mettre le tailleur ou le costume cravate quand vous êtes en télétravail ! Mais faites un minimum d’effort, cela vous aidera à vous sentir bien et prêt à attaquer vos journées de travail. Pour vous aider, créez vous une routine adaptée. Dans cette routine, intégrez un temps de réveil musculaire pour éveiller vos muscles avant de commencer la journée, un temps pour vous préparer mais aussi un temps pour les repas ainsi qu’une heure de début de journée et une heure de fin. 

Comment allier productivité et télétravail ?

Suivez votre temps. 

Pour être efficace en télétravail, il est intéressant de suivre votre temps. Pour cela, prenez un bloc-note et notez-y tout ce que vous faites dans la journée. En sachant toutes les tâches que vous effectuez sur une journée, vous allez pouvoir les regrouper par thème et ainsi organiser vos journées plus intelligemment.

Créez-vous une bulle de télétravail 

Aménagez votre espace. 

Vous n’aviez pas prévu d’un jour travailler chez vous et vous n’avez peut-être pas de pièce à consacrer à un bureau ? Dans ce cas, prévoyez un coin dans votre maison ou appartement qui sera consacré au télétravail. Identifiez l’espace qui sera réservé à vos heures de travail afin de   vous rapprocher des mêmes conditions que si vous étiez véritablement au bureau. Faites au mieux pour que cet espace soit agréable pour vous, qu’il y est assez de place et si possible que vous soyez éclairé par la lumière du jour.

Vous avez des enfants ? 

Si vous avez des enfants à la maison, il est important de trouver une bonne organisation familiale. Essayer de vous relayer si vous êtes deux à la maison pour vous en occuper. 

Si vous êtes seul à la maison avec des enfants, profitez également des heures du matin et du soir, pendant que vos enfants dorment. Offrez à vos enfants des distractions particulièrement gratifiantes (comme du temps d’écran) lorsque vous êtes en conférence téléphonique ou en réunion importante.

Comment allier productivité et télétravail ?

Mettez en place des astuces de cohabitation. 

Créez un « mode d’invisibilité » avec tous les autres habitants de la maison. Si vous vous isolez avec un colocataire, un partenaire ou votre famille, il est important de leur signaler que vous travaillez. Cela vous évitera d’être interrompu inutilement. Personnellement, je vis avec ma conjointe et mon bureau se trouve dans la pièce de vie. Quand je ne veux pas être dérangé, je mets mon casque anti-bruit sur les oreilles et elle sait que je ne suis pas disponible et qu’il ne faut pas me déranger. 

Coupez votre téléphone personnel. 

Nos téléphones sont les appareils les plus distrayants que nous possédons. Éviter de l’utiliser en télétravail vous aidera à ne pas être tenté d’y jeter un œil. Essayez même d’éteindre complètement votre téléphone lorsque vous travaillez.

« Lorsque vous avez acheté votre premier smartphone, saviez-vous que vous alliez passer plus de 1 000 heures par an à le regarder ? Des mois plus tard, pouvez-vous vous souvenir de la façon dont vous avez passé ces heures ? » — Seth Godin

Décidez des moments de distractions.

Prévoyez un temps pour les distractions. En plus de rester à l’écart de l’actualité dès le matin (si vous le pouvez), prévoyez un temps de pour vous distraire avec votre téléphone. 

Ainsi, vous gardez la maitrise de vos occupations plutôt que d’utiliser les distractions pour mettre de côté votre stress.

Le bien être en télétravail 

Gardez-vous le temps de trajet.

Ce n’est pas parce que vous n’avez plus à vous déplacer jusqu’à votre bureau que vous ne devez plus vous garder ce moment. En effet, le moment passé dans les transports le matin et le soir était pour vous un moment de transition entre votre vie pro et perso. Prenez-vous le temps de faire une promenade, une séance de sport ou tout simplement de lire un livre. En période de stress, nous avons tendance à remplir l’espace blanc de notre agenda avec des distractions, afin de ne plus penser à ce qui nous angoisse. Rien de pire que de terminer votre télétravail sans coupure avant de retrouver votre vie personnelle. Profitez du printemps pour sortir un petit peu et vous aérer l’esprit.

Restez en contact.

Habituellement, vous avez des interactions avec vos collègues de bureaux, vous échangez des moments informels autour de la machine à café. Or, depuis que vous êtes à la maison vous n’avez plus l’occasion d’échanger de cette manière. Gardez le contact avec votre équipe, vos collègues, par téléphone, par mail, par visio… Ne restez pas seul, si vous faites partie d’une équipe, communiquez entre vous pour ne pas perdre le lien et partager vos difficultés ou astuces. 

Trouvez l’équilibre jusque dans votre assiette. 

Ne gardez pas de chips à la maison, de gâteaux sucrés ou autres gourmandises dans vos placards.  S’il y en a pendant que je travaille à domicile, je les dévore tous même si je n’ai pas vraiment faim. Ces écarts sont d’une part mauvais pour la santé, mais sont aussi une mauvaise habitude. Avec ces collations sucrées, vous allez vous sentir ballonné et vous allez faire baisser votre niveau d’énergie.

Gardez la forme. 

Même si vous êtes à la maison, pensez à intégrer de l’exercice physique dans vos journées. En plus de vous apporter de l’énergie, l’exercice vous aides également à diminuer votre stress ou vos angoisses. On trouve de plus en plus de vidéos sportives à suivre et qui proposent des niveaux adaptés à vos capacités. Si vous n’aimez pas le sport en intérieur ou que vous n’avez pas la place, il vous suffit de mettre une paire de basket et d’aller faire un tour pendant une demi-heure. 

Évitez les infos dès le matin. 

Souvent, vous commencez votre journée en regardant votre téléphone. Or, en faisant cela, vous vous exposez directement aux informations pessimistes qui vont gâcher vos chances de commencer une journée sur la base de la bonne humeur. Pour éviter que les nouvelles du jour n’assombrissent votre humeur pour le reste de la journée, pensez à consulter les nouvelles du jour après avoir terminé vos tâches les plus importantes du matin.

Cet article participe à l’évènement “Télétravail : Votre meilleure astuce pour rester productif quand on travaille de chez soi” du blog Blogueur Pro. J’apprécie beaucoup ce blog, et en fait mon article préféré est celui-ci.

▷ Comment optimiser ses journées grâce au Time Blocking ?

▷ Comment optimiser ses journées grâce au Time Blocking ?

Comment utiliser le Time blocking ?

Vous vous dispersez à longueur de journée ? Vous n’arrivez pas à entrer en profondeur dans vos projets et les résultats ne sont pas à la hauteur de vos attentes ? 

Vous planifiez peut-être déjà vos journées, mais bien souvent, vous prenez à la légère cette planification et vous n’allouez jamais suffisamment de temps à vos tâches les plus importantes… 

Vos projets se décalent de semaine en semaine et au bout du compte, le résultat n’est pas celui attendu.

Il existe une solution : Le Time blocking ! 

Il s’agit d’une des pratiques les plus utiles pour gérer son temps correctement et surtout pour accomplir ses tâches en profondeur. 

Cette pratique est d’autant plus utile de nos jours. Nous sommes en effet envahies par des urgences qui surviennent de partout, par des notifications à n’en plus finir et surtout par un manque de cadre qui nous permet d’avancer sereinement dans ses projets. 

Si vous êtes entrepreneur, la problématique est encore pire… Vous avez 1000 choses à faire dans la journée et rien n’avance comme vous le souhaitez… Vous ressentez peut-être un sentiment anxiogène en fin de journée ? Vous êtes totalement à plat à force d’avoir donné de votre attention sur tous les fronts. 

Votre journée ressemble sans doute à ça : 

En réalité, vous devriez plutôt travailler complètement sur la tâche A pour la terminer et enchaîner la suite de votre journée. 

Si vous êtes dans ce cas, le Time blocking va devenir votre meilleur allié ! 

Le Time blocking est une méthode très efficace qui consiste à vous bloquer du temps.

Dans cet article, je vais vous présenter le Time Blocking et vous guider, étape par étape, dans l’application de cette technique bien plus puissante qu’il n’y parait.

En quoi cela consiste le Time Blocking ? 

Le technique du Time Blocking, que l’on traduira par « blocage du temps » consiste comme son nom l’indique à se bloquer du temps. De ce fait, le but est de se bloquer des créneaux dans votre agenda où vous allez travailler sur une tâche ou un projet particulier de façon ininterrompue.

Cela permet de bien séquencer vos journées et surtout de figer un temps par activité sans se laisser déranger par un e-mail, une notification ou toutes autres distractions.

Par exemple, vous pourriez vous bloquer 2 heures le matin de 8:00 à 10:00 pour travailler sur la tâche la plus importante pour votre business. Comme j’ai déjà souvent pu en parler dans d’autres articles, il est bien plus efficace de débuter ses journées avec les tâches les plus importantes. 

Le but en utilisant cette méthode est de séquencer vos journées par bloc de temps figés. Ces différents blocs vous permettent d’avancer sur toutes vos tâches. Vous devez prendre cette technique comme une façon d’avoir des œillères durant les blocs de temps fixés dans votre journée. 

Vous pouvez faire votre Time blocking en début de journée lorsque vous planifiez ce sur quoi vous allez travailler.

Mieux encore, vous pouvez planifier vos blocs de temps la veille, lorsque vous terminez votre journée de travail. Ainsi, vous pouvez commencer la nouvelle journée et vous atteler directement à votre première tâche.

Personnellement, j’aime bien planifier mes blocs de temps le dimanche soir pour la semaine à venir et ajuster le planning la veille pour le lendemain. 

Là, vous devez sans doute vous dire :

Ce n’est pas possible mon planning change tous les jours ! Voire toutes les heures … On va y venir 😊

“Une semaine de 40:00 organisée en blocs de temps, permet de produire la même quantité de travail qu’une semaine de 60:00 sans structure.” Cal Newport

Les bénéfices de pratiquer le Time Blocking

Les bénéfices de pratiquer le Time blocking sont multiples !

1) Une meilleure concentration 

Le fais de se bloquer du temps pour vos différentes tâches va améliorer radicalement votre concentration.

Pour chaque bloc de temps que vous planifiez, vous pourrez utiliser divers techniques de concentration. Un très bon exemple de technique de concentration est le Deep work qui est excellent pour entrer profondément dans ses tâches.

👉 Retrouvez mon article sur le Deep work.

2) Une meilleure efficacité

 

Planifier à l’avance vos tâches par bloc de temps va vous permettre d’augmenter votre efficacité.

En effet, vous allez pouvoir enchainer d’une traite vos tâches sans avoir besoin de la reprendre à un autre moment. Autrement dit, vous n’allez plus interrompre une tâche en plein travail. Grâce au Time Blocking, quand vous débuterez une tâche, vous ne l’arrêterez pas tant qu’elle ne sera pas terminée. 

Rester concentré pendant de longues périodes sur une seule tâche repose sur une des lois de la gestion du temps.

Il s’agit de la loi de Carlson qui définit la chose suivante : 

« Un travail réalisé en continu prend mois de temps d’énergie que lorsqu’il est réalisé en plusieurs fois » – Sune Carslon

3) Un meilleur contrôle de son temps

 

Travailler avec la méthode du time blocking va vous permettre d’organiser votre temps.

En effet, cette méthode permet d’avoir une vue d’ensemble sur vos journées et semaines à venir.

Vous allez pouvoir :

– Ajuster au mieux la répartition de votre temps
– Améliorer votre équilibre entre votre vie professionnelle et votre vie personnelle

4) Une simplification du quotidien

 

Planifier des blocs de temps pour vos tâches vous permet de simplifier vos tâches.

En effet, séquencer ses tâches par bloc de temps à l’avance vous aidera à libérer votre charge mentale.

Ainsi, vous allez également réduire votre niveau de stress. Chaque matin, vous saurez exactement sur quoi vous allez travailler. Et encore mieux, vous saurez quelle tâche ou projet sera achevée dans la journée ou la semaine.

5) Une réduction de la procrastination 

Le fait de savoir exactement ce que vous avez à faire et à quel moment permet de limiter la procrastination.

Avec votre planning bien établi, vous allez passer à l’action bien plus facilement. Vous n’aurez plus le temps de réfléchir aux tâches que vous devez effectuer puisque vous avez déjà un planning devant vos yeux !

Dans cette situation, il ne vous suffit plus qu’à le suivre ! N’est-ce pas génial ? 🙂

6) Permet de passer de l’intention à l’action

 

La plupart des personnes utilisent leur calendrier pour les événements importants et urgents, comme les réunions ou les rendez-vous.

Il s’agit généralement de situations où vous vous êtes engagé envers quelqu’un d’autre à vous présenter à une heure précise et à lui accorder votre attention. Le fait de vous bloquer du temps pour vos activités et tâches vous permets de vous engager envers vous-même.

Vous vous promettez d’arriver à 10 heures du matin et de travailler sur la tâche X. Cet engagement personnel vous aide à transformer une bonne intention (les tâches figurant sur votre liste de tâches) en un plan d’action (un engagement sur le moment où vous allez effectuer le travail).

Comment mettre en application le Time blocking ?

Avant de vous expliquer comment mettre en pratique le time blocking  je vous conseille d’utiliser un agenda électronique de type google agenda ou autre. 

Pourquoi ? Simplement parce que cela vous permet d’avoir une vue globale sur votre planning et de l’ajuster à tout moment selon les différentes contraintes que vous pouvez rencontrer.

1) Connaître vos priorités 

Le point de départ pour appliquer le time blocking est de bien connaître vos priorités et vos tâches. Pour cela, je vous conseille de faire un brainstorming le dimanche ou en début de semaine afin de connaître toutes les tâches que vous avez à réaliser dans votre semaine. 

Vous allez sans doute vous retrouver avec une liste interminable de tâche et bon nombre de ces dernières ne sont peut-être pas urgent ou dont l’échéance est lointaine.

Choisissez de préférence les tâches les plus importantes et qui sont dans votre top priorité. À savoir, celles qui vont vous faire avancer sur le plus essentiel.

Pensez à la Loi de Pareto pour définir vos priorités : 20% de vos tâches représentent 80% de vos résultats.

Essayez de limiter votre emploi du temps quotidien à 3-5 tâches prioritaires par jour.

Ces priorités peuvent être des tâches récurrentes auxquelles vous vous attaquez tous les jours, comme répondre à des e-mails importants ou traiter des appels de clients.

Il peut aussi s’agir de tâches auxquelles vous vous attaquez de temps à autre, comme la gestion d’un travail administratif urgent ou la réalisation de recherches pour votre nouveau projet.

Dans tous les cas, veillez à mettre en évidence ces tâches prioritaires et inévitables dans votre liste de tâches. Vous pouvez même ajouter des estimations de temps pour chaque tâche, afin de faciliter l’étape suivante.

Une fois que vous avez sélectionné vos priorités et compilé une liste complète de choses à faire pour votre semaine, il est temps de définir des blocs de temps précis et de les marquer dans votre calendrier.

2) Créer des blocs de temps fixes

L’objectif de cette étape est de définir : 

  • Positionner tous les événements fixes que vous avez dans votre emploi du temps 

Positionner les événements fixes

Vous avez sans doute des événements fixe dans votre emploi du temps et vous ne pouvez pas y déroger. 

Exemple : vous avez peut-être vos enfants à récupérer tous les jours, des réunions hebdomadaires planifiées avec plusieurs personnes ou encore vos séances de sports.

Il est important de penser à tous ces éléments et de placer tout ce qui est non négociable dans votre planning. 

Si l’une de vos tâches nécessite un déplacement, n’oubliez pas de prendre en considération le temps de trajet. Cela vous donnera un agenda au plus juste de la réalité 🚘.

3) Ajouter des blocs de temps prioritaires 

Une fois votre planning fixe en place, vous allez pouvoir positionner vos blocs de temps prioritaires.

Prenez votre liste de tâches et placez-les dans votre agenda avec la durée associée à chaque tâche.

Le but est de fixer un délai qui soit assez long pour finir votre tâche, mais qui ne soit pas trop long pour ne pas trainer en longueur une tâche qui n’en demande pas autant.

Ne placez pas de blocs trop longs.

En effet, il est recommandé de ne pas dépasser les 90 minutes de concentration d’une traite.

Tenez compte de votre historique et vos retours d’expérience sur la durée de vos tâches afin d’être au plus juste sur la durée de ces dernières. 

N’oubliez pas de prendre en compte votre rythme circadiens qui est votre horloge biologique.

Vous avez des heures ou vous êtes le plus énergique et vous pouvez vous concentrer sans interruption. Tenez compte de votre rythme pour planifier les tâches les plus importantes et qui nécessitent le plus de ressource à ce moment-là. 

Nous avons facilement tendance à penser pouvoir réaliser une tâche rapidement sans tenir compte des aléas et de notre niveau d’énergie. Nous n’avons pas la même énergie le matin à 8 heures et après le repas à 13 h 30 😀

Vous allez vous retrouver avec un planning qui devrait commencer à ressembler à cela : 

4) Ajouter des blocs de temps secondaires 

Vous avez maintenant mis en place tous vos blocs de temps prioritaire ! Bravo 🎉

Maintenant, vous pouvez positionner des blocs de temps pour tout ce qui est moins important. 

Par moins important, j’entends par exemple la gestion des emails, préparer des réunions ou des compte rendu. 

Dans une journée de travail, vous pouvez placer les tâches secondaires après les tâches prioritaires. Cela vous permettra de combler le temps restant à la fin d’une journée par exemple. 

5) Ajouter des blocs de temps pour gérer les imprévus 

Et oui … Dans une journée, il y aura toujours des urgences et des imprévus qui arriveront. Si c’est votre cas, vous pouvez prévoir un bloc d’une heure pour mieux les gérer. Cela vous évitera de délaisser vos tâches prioritaires et de faire monter votre niveau de stress.

Bien sûr, cela reste de la théorie. Une urgence peut facilement prendre plus d’une heure. L’idée est plutôt d’avoir un temps à consacrer à ces urgences et de ne pas déroger sur vos blocs de temps prioritaires.

6) Passez à l’action

 

Comme dans toute méthode, il y a un passage à l’action ! 

Une fois que vous avez votre planning sous les yeux avec tous vos blocs de temps, vous devez « agir » sur vos promesses et suivre votre calendrier.

Commencez donc par votre premier bloc de temps, débutez votre travail à l’heure de début et arrêtez à l’heure de fin. Ensuite, répétez l’opération jusqu’à ce que vous parveniez à la fin du programme de la journée. 

Cela peut sembler être le plus simple du processus du Time blocking. Vous avez établi vos blocs de temps dans votre planning, il ne vous reste plus qu’à les suivre.

Agir en fonction de votre emploi du temps ne deviendra facile et simple qu’une fois que vous aurez déterminé si vos blocs de temps prescrits fonctionnent dans la vie réelle. Une fois le test effectué, c’est là que l’étape de révision entre en jeu.

7) Et si un bloc de temps dure trop longtemps ? 

Si vous mettez plus de temps que prévu pour terminer un bloc de temps, voilà ce que je vous recommande : 

1. Ajustez la durée du bloc que vous venez de terminer pour représenter le temps que la tâche a réellement prise. Ainsi, vous ne ferez plus d’erreur de planification et vous collerez au plus près de la réalité. 

2. Ajustez votre prochain bloc selon le premier. Si vous continuez ainsi jusqu’à la fin de la journée, il se peut que vous n’arriviez pas à terminer tout votre travail. 

Autrement dit, le retard entrainé par la prolongation du premier bloc va engendrer un retard sur les autres blocs programmés. Dans ce cas, vous n’arriverez peut-être pas à effectuer le dernier bloc. Dans ce cas, vous devrez probablement ajuster le plan du lendemain afin d’y intégrer les blocs restant de votre journée.

8) Réviser le planning et faire le bilan

 

Il est important, à la fin de chaque journée, de faire un bilan de cette dernière. 

  • Est-ce que vous avez réussi à avancer sur toutes vos tâches prioritaires ? 
  • Est-ce que vous devez déplacer des tâches non terminées au lendemain ? 
  • Devez-vous revoir le temps des aléas ? 

C’est également le moment de préparer la journée du lendemain. Qu’est-ce qui va venir ? Êtes-vous prêts à entamer la journée comme vous l’aviez prévue ou est-ce que vous devez repousser certaines choses ?  

Profitez de ce temps et faites un point quotidien pour prendre en compte les aléas et réorganiser vos blocs si nécessaire. Ce temps permet également de vous alléger l’esprit avant de votre vie personnelle. Voyez ce moment comme une transition entre votre vie professionnelle et personnelle. 

Quelques conseils pour devenir un maitre du Time blocking

Ne soyez pas trop micro 

Le time blocking est une méthode redoutable pour planifier vos journées, mais  elle peut vite devenir un vrai calvaire si vous rentrez trop dans les détails de vos tâches. Imaginez si vous deviez commencer à planifier le moindre mail ou le moindre coup de téléphone ? Votre calendrier deviendrait tout simplement ingérable non ? 

Je vous conseille d’éviter la sur-planification, c’est-à-dire de noter toutes les tâches de moins de 10 minutes. A la place, regroupez-les dans un bloc de temps spécifique à toutes les petites tâches. 

Vous pouvez regrouper toutes les petites tâches par exemple : 

– Appeler un fournisseur pour un problème de livraison

– Écrire un email à EDF pour une facture

– Appeler un médecin pour un rendez-vous

Toutes ces petites tâches qui ne sont pas demandeuses en ressources et qui vous prennent moins de 10 minutes vous cassent votre rythme de travail. En faisant cela, vous allez vous économiser beaucoup de temps et surtout préserver vos blocs de temps ou vous êtes focus. 

En effet, même si ce sont des petites tâches qui ne demandent pas trop de ressources, elles sont tout de même importantes pour vous et trainent dans votre tête. Le fait de les regrouper toutes ensemble plus tard dans votre après midi va vous libérer de cette charge mentale et vous allez pouvoir avancer sereinement dans vos journées. 

Un café ou thé pour son time blocking ? 

Il est primordial de prendre des pauses n’est-ce pas ? 

Des études montrent que l’esprit ne peut pas se concentrer sur une tâche en une seule fois pendant plus de 90 minutes. Vous ne devriez donc pas étudier plus longtemps sans faire de pause.

Prenez donc 5 minutes au moins et 20 minutes au plus pour faire une pause. 

Que faire durant ma pause ? 

  • Prenez-vous une collation
  • Buvez un café ou un thé ☕️
  • Sortez et faites une petite promenade
  • Entamez une conversation avec un collègue 
  • Regardez une vidéo inspirante ou de divertissement sur YouTube 
  • Écoutez deux, trois musiques

Gardez un petit battement entre chaque bloc de travail pour vous accorder une pause. Il est important de déconnecter un minimum entre deux blocs de temps pour éviter de garder en tête les éléments du bloc précédent.

Utilisez la technique du POMODORO dans vos blocs de temps 

L’esprit humain fonctionne par cycle de 90 minutes et, selon le célèbre principe de Pomodoro, votre journée de travail devrait être divisée en 25 minutes de travail et 5 minutes de pause.

Comment se servir de ces informations ?

Comme je vous le disais précédemment, vous ne devriez jamais définir plus de 90 minutes pour un bloc de temps – la science montre que vous ne pouvez pas vous concentrer sur une activité sans pause pendant plus d’une heure et demie de manière qualitative.

La technique de gestion du temps Pomodoro insiste pour que vous fassiez des pauses fréquentes d’au moins 5 minutes après chaque session de travail.

Si vous trouvez que les 90 minutes non-stop de travail sont trop longues, vous pouvez choisir à la place 25 minutes pour vos blocs de temps.

Ce temps est suffisamment long pour que vous puissiez vous concentrer pleinement sur quelque chose, mais suffisamment court pour que vous ne vous fatiguiez pas.

À vous de voir combien de temps il vous faut pour plonger pleinement dans vos activités et adapter le temps de chaque bloc de temps en fonction de ces dernières. 

Ajoutez des couleurs à vos blocs de temps 

Pour reconnaître d’un coup d’œil les catégories d’activités que vous avez au programme, je vous recommande d’utiliser un code couleur par bloc de temps. 

Vous pouvez par exemple utiliser une couleur spécifique pour des projets, une autre pour vos tâches personnelles et ainsi de suite. Cela permet d’avoir une vue d’ensemble sur les tâches que vous avez à réaliser dans votre journée ou semaine. 

J’espère que cet article vous aura convaincu d’essayer la méthode du Time blocking pour organiser vos journées. 

Vous avez toutes les clés pour mettre cette méthode en application dès aujourd’hui donc à vous de jouer !

▷ Comment vaincre la procrastination ? Les 4 étapes

▷ Comment vaincre la procrastination ? Les 4 étapes

Qu’est-ce que la procrastination et comment la vaincre ? 

Lorsqu’une tâche nous parait trop difficile, ennuyeuse ou n’est pas en adéquation avec nos intérêts, nous avons tendance à la remettre à plus tard pour éviter de s’y confronter. 

La procrastination pourrait donc se résumer à l’art de remettre à plus tard ce que vous pourriez faire maintenant. 

Je procrastine, tu procrastines, nous procrastinons…

Aujourd’hui c’est lundi, vous êtes préparé et vous allez commencer votre journée de travail. Souvent, vous commencez votre journée de travail par un café ou par une discussion avec vos collègues. Et puis, vous vous mettez face à votre ordinateur. Vous essayez de vous souvenir ce que vous avez à faire. Les tâches à faire vous viennent une par une et vous vous lancez sans vraiment savoir par quoi commencer. 

Cela vous est déjà arrivé ? Je pense qu’en réalité, tout le monde a été dans cette situation. 

Vous vous demandez ce que vous devez faire et vous n’avez pas vraiment d’idée sur le temps que cela doit prendre ? 

Alors au bout d’un moment, sans vraiment avoir avancé dans votre journée, vous êtes tenté de faire tout autre chose. 

  • Regarder votre téléphone
  • Aller vous chercher un second café
  • Discuter encore une fois avec vos collègues qui sont sans doute dans la même situation que vous… 
Vaincre la procrastination

Les conséquences de la procrastination 

Vous ne savez pas ce que vous avez à faire, et pourtant, vous avez le sentiment d’être complètement débordé, de crouler sous toutes ces tâches qui vous restent à faire. Ces dernières finissent par s’accumuler et vous ne savez plus où donner de la tête : « j’ai tellement de chose à faire que je n’ai plus envie de rien faire ».

1. Le stress 

Nous sommes tous touché par la procrastination. Souvent, c’est parce qu’on se laisse submerger par les petits plaisirs immédiats : le téléphone, les réseaux sociaux, la pause café, les soirées Netflix… Remettre à plus tard des tâches vous permet de vous décontracter sur le moment. Sur la durée, cette manie va vous apporter un stress qui prendra de plus en plus d’ampleur. Cela peut aller jusqu’à impacter la qualité de votre sommeil et accentuer votre état de fatigue. Le stress engendre des difficultés à s’endormir parce que vous ressassez votre travail. En plus de cela, il vous empêche de profiter pleinement du moment présent. 

2. La culpabilité 

Quand vous remplacez vos tâches par des petits plaisirs, vous pouvez avoir tendance à culpabiliser un peu, voir beaucoup dans certains cas. Le fait est que vous êtes le maitre de votre vie. Si vous faites le choix de regarder les comptes instagram de vos influenceurs favoris, vous faites aussi le choix de ne pas avancer sur vos propres projets. Dans cette situation, il en va de votre volonté de dépasser ces mauvaises habitudes et de sortir de la procrastination. 

Mais je vous félicite, en lisant cet article, vous êtes déjà sur la bonne voie. 

3. La perte de temps

« Vivez chaque jour comme si c’était le dernier ». Cette phrase vous dis sans doute quelque chose. Et c’est bien parce que votre temps est votre ressource la plus précieuse. Quand vous passez vos journées à procrastiner, vous perdez du temps que vous ne récupèrerez jamais. La vie vous parait longue et vous vous dites que vous aurez tout le temps plus tard. Mais à vous répéter cela, vous allez gâcher pleins d’opportunités et passer à cotés de projets qui auraient pu changer votre vie !

Les 3 étapes pour arrêter la procrastination

 1. Identifier les tâches que vous procrastinez

La première étape est de savoir exactement ce que vous avez tendance à repousser au lendemain.
Prenez un petit carnet avec vous et notez toutes les tâches que vous repoussez depuis au moins 1 semaine. Cela ne va vous prendre que 5 minutes par jour et vous pourrez avoir une vision d’ensemble sur les tâches qui vous causent problème. Soyez le plus précis possible sur la définition de ces tâches.

Par exemple :
“Tâches administratives” est trop vague. Il est préférable d’écrire  “Appeler Orange” ou “Faire ma comptabilité”

2. Identifier la cause de cette procrastination

L’objectif de cette étape est de mettre des mots sur le POURQUOI est-ce que vous procrastinez sur les tâches écrites plus haut.

Ensuite, vous allez pouvoir appliquer une solution qui soit appropriée. Cela va vous  permettre de dépasser ces procrastinations pour enfin passer à l’action. Pour chacune des tâches que vous avez notées, identifiez les freins, les pensées négatives et les peurs qui y sont associées.

3. Passer à l’action

Maintenant que vous savez exactement sur quelle tâche agir et surtout pourquoi vous procrastinez dessus, le passage à l’action est obligatoire.

Il est temps de se bouger et d’agir concrètement face à la procrastination !

J’ai identifié quelques questions clés à se poser selon les différentes situations que vous pouvez rencontrer.

  • Vous n’avez aucune motivation pour réaliser cette tâche, c’est une corvée 👉 À quel besoin cette tâche répond-elle ? Qu’est-ce qui la rendrait moins ennuyeuse ? Qu’est-ce qui la rendrait plus simple ou plus rapide à réaliser ? Est-ce que je peux déléguer ?
  • Vous ne savez pas par où commencer 👉 Quelle est la première petite action que vous pouvez faire ? Quelle action facile est-ce que vous pouvez faire pour commencer à vous mettre en mouvement ? Pensez à la méthode des petits pas, rien ne sert de courir, le but est de passer outre votre procrastination.
  • Vous avez peur de passer à l’acte 👉 De quoi auriez-vous besoin pour dépasser cette peur ? Qu’est-ce qui rendrait cette tâche ou ce projet moins intimidant ? Quelles situations similaires avez-vous déjà surmontées ?

Qu’est-ce que vous décidez de mettre en place maintenant pour passer à l’action ?

Faites la liste des choses que vous avez décidées de changer et d’engager pour enfin arrêter de remettre à demain ce que vous pouvez faire dès aujourd’hui !

Quelques astuces pour ne plus procrastiner  

Sachez que pour éviter de procrastiner, il existe quelques astuces que je vais vous présenter sans plus attendre. Ces tips visent notamment à organiser vos journées de manière efficace pour cesser de décaler à plus tard toutes vos tâches. 

1. La to-do-list

On en parle toujours autant, et pourtant, quoi de mieux pour vous organiser que de lister sur une feuille toutes les tâches que vous avez à faire ? 

Une fois sur papier, vous aurez un aperçu réel de votre charge de travail. 

👉 Allez faire un tour sur mon article consacré à la to-do-list pour en apprendre plus 😊

Vous pouvez également effectuer cette liste la veille pour vous vider la tête avant d’aller vous coucher. 

2. Priorisez vos tâches pour éliminer la procrastination

Certaines tâches que vous avez préalablement listées sont plus ou moins importantes. Sachez identifier les plus conséquentes, celles qui prennent le plus de temps et commencez votre journée par celle-ci. 

Commencer une tâche importante en fin de journée ne vous permettra pas de la finir. Vous allez simplement vous sentir frustré… et ce n’est pas ce que l’on recherche bien au contraire !

Par exemple : 

Si vous êtes autoentrepreneur, la comptabilité fait partie de vos tâches. Ce n’est pas le cœur du métier mais cela en fait partie. 

Si vous entamez votre comptabilité en fin de journée, vous allez largement augmenter le risque de remettre cette tâche à plus tard.

Commencez toujours votre journée par la tâche qui va vous prendre du temps et de l’énergie. Ce n’est pas une heure avant de finir votre journée que vous devez commencer ce type de tâche, car c’est à ce moment précis que commence la procrastination. 

3. Fixez-vous des délais

Fixez des dates limites à vos tâches grâce à un calendrier par exemple. Sans cela,  vous ne saurez pas combien de temps il vous reste pour l’achever et vous allez augmenter votre sentiment de stress lié à votre charge de travail. Savoir qu’on est dans les temps pour effectuer une tâche est bien plus agréable vous verrez. 

4. Mettez vous en mode « off »

Coupez votre téléphone, mettez-vous dans une bulle de travail. J’utilise personnellement un casque à réduction de bruit pour ne pas être déconcentré par mon environnement. 

Le Deep-Work est une forme de travail en intensité qui est très efficace pour vous aider à achever une tâche important qui demande une concentration intense sur une durée assez précise.

Plus de détails par ici 👉 Le deep-work

Vaincre procrastination

N’oubliez pas que le fait de procrastiner reste humain. C’est un problème qui touche un nombre incalculable de personne. La faute à toutes ces distractions qui vous entourent et qui attirent toujours plus votre attention. 

Pour ne pas culpabiliser d’avoir passé une journée non productive, vous pouvez vous appuyer sur la règle des deux jours. Cette règle consiste à s’autoriser des journées où vous pouvez casser votre routine de travail. Seulement, il faudra veiller à ne pas casser cette routine plus de deux jours consécutifs. Sinon, vous risquez de tomber totalement dans la procrastination et il vous sera difficile de retrouver votre rythme initial. 

L’objectif est de trouver votre équilibre pour vous faire plaisir tout en ayant la bonne organisation qui vous permettra d’atteindre tous vos objectifs. 

Si vous voulez en apprendre plus sur le sujet, vous trouverez une excellente vidéo qui explique avec humour ce qu’est la procrastination 😊

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